Etienne Pottier @Elephant Paname pour le Prix ICART
Installation et céramiques présentées les 23-24-25 novembre 2018 à Eléphant Paname, Centre d’art et de danse, 10 rue Volney, Paris 8e.
Installation et céramiques présentées les 23-24-25 novembre 2018 à Eléphant Paname, Centre d’art et de danse, 10 rue Volney, Paris 8e.
C’est au cœur du 17ème arrondissement que nous avons rendez-vous avec Étienne, artiste touche-à-tout, dont la dernière passion en date n’est autre que la céramique. Entre ses mains naissent les reliques d’un monde parallèle hanté, inspiré de la réalité quotidienne. Armures, masques, talismans et créatures chimériques habillent les recoins de l’atelier parisien, transformé en un véritable sanctuaire païen aux multiples influences.
Entre contes, légendes et spiritualités contemporaines, Étienne développe, sous le regard de ces progénitures, un univers composite où l’utilisation des symboles est la clef de voûte. Au centre de sa meute artisanale, le jeune artiste est un loup meneur qui attaque et défend son territoire par le feu de la création. Pas à pas, tout en restant sur nos gardes, nous nous préparons à entrer dans un monde onirique peuplé de créatures hybrides aussi sombres qu’intriguantes. Hypnotisés par les reflets de l’émail et charmés par l’atmosphère du lieu, nous fermons les yeux et nous laissons emporter.
À quel moment as-tu eu ton déclic créatif ? Autrement dit, quand est-ce que tu as réalisé que tu souhaitais faire de ta passion un métier ?
Étienne : La fameuse question de la vocation artistique ! À vrai dire, si je regarde un peu en arrière, je dirais que c’est un mélange de choses qui me sont arrivées et d’envies qui m’ont suivi au fil des années. Je me revois par exemple en primaire, au fond de la classe, en train de faire des dessins avec un ami à moi. Au-delà de cette affinité pour le dessin que j’ai développé très jeune, je pense que mon attachement à l’Art s’est renforcé grâce au soutien familial dont j’ai bénéficié. Quand j’étais au lycée, j’étais plutôt un cancre. Au fur et à mesure que mes notes diminuaient, ma mère a compris qu’il fallait que je m’oriente vers la seule discipline dans laquelle j’avais un savoir-faire : le dessin. C’est un peu comme ça que tout à commencé.
Peux-tu nous parler des étapes de ton cheminement artistique ?
Étienne : On va dire que j’ai commencé par le dessin et que c’est en quelque sorte mon médium de prédilection. Au cours de mes années aux Arts Décoratifs de Paris par exemple, j’ai réalisé un roman graphique qui a eu la chance d’être édité. Par la suite, j’ai complètement arrêté la bande dessinée car j’ai compris que je n’étais pas intéressé par l’écriture de scénarios mais bel et bien la création d’images. Je suis convaincu que le dessin est la base de tout. Finalement, chaque projet, quel que soit le support, nécessite un dessin préparatoire. C’est automatique, quand j’ai une idée, je ne pose pas des mots dans un carnet, je réalise un croquis en quelques coups de crayons.
Au sortir des Arts Décoratifs, Étienne est plus que jamais avide de connaissances et d’expérimentations. L’artiste qui sommeille en lui n’est pas encore certain de ce qu’il veut accomplir. Une chose est sûre : il veut créer, donner vie à un univers qui lui est propre.
Étienne : Après mes études, je me suis pas mal perdu. J’ai exploré beaucoup de pistes, sans pour autant avoir une révélation. J’ai touché du doigt la bande dessinée, la gravure ou encore la photographie tout en continuant mes recherches en parallèle. Pendant cette période de doutes, j’ai énormément tâtonné, fait de nombreuses erreurs, produit des œuvres qui ne verront certainement jamais le jour.
Comment est-ce que tu as découvert la céramique et qu’est-ce qui t’a donné envie d’essayer ?
Étienne : Tout est parti d’une rencontre. Une copine m’a demandé de l’accompagner à Saint-Denis dans un atelier où elle pratiquait elle-même la céramique. Cet après-midi là, j’ai rencontré le créateur du studio et très vite il a compris mon intérêt pour cet art. Dans la foulée, je lui ai demandé si je pouvais travailler chez moi et ramener mes pièces là-bas pour les cuire. En quelques mois seulement, j’ai acheté un gros four de cuisson que j’ai installé dans son atelier et au fil du temps on est devenu amis. C’est assez drôle de se dire que sans ce concours de circonstance je ne ferais certainement pas de céramique aujourd’hui.
Qu’est-ce qui te plaît dans le travail de la céramique ?
Étienne : La céramique m’attire depuis très longtemps mais je n’ai sauté le pas que très récemment. Avec un peu de recul, je pense que je me suis trop enfermé dans ma pratique du dessin. Cependant, à partir du moment où j’ai commencé à travailler la terre, j’ai tout de suite compris que j’aimais créer des éléments en volume. Ce qui me plaît c’est la liberté que je ressens quand je réalise des objets en céramique. Ils peuvent être portés ou simplement être posés sur une étagère mais dans tous les cas, ils vivent et font vivre la pièce dans laquelle ils se trouvent. Je n’abandonne pas pour autant l’illustration. En ce moment, d’ailleurs, je suis dans une période où je mélange les pratiques et les supports : je me sers de la céramique comme toile et je dessine directement dessus.
“J’aime beaucoup la surprise de la matière : on crée humblement quelque chose en pensant maîtriser une certaine technique, mais avec la céramique, il y a toujours une surprise à la fin du processus.”
Quand on regarde ton travail, on peut parfois avoir l’impression qu’il est sombre. Est-ce que tu es d’accord avec ce constat ?
Étienne : C’est un sujet assez complexe. En effet, j’ai de moins en moins envie de tendre vers une certaine forme d’obscurité. Cela peut paraître paradoxal, mais je suis quelqu’un de très solaire, même si cela ne se voit pas toujours dans mes œuvres. Je pense que la noirceur me vient de mes influences et, qu’étant imprégnée au plus profond de moi, elle revient au galop, sans que je puisse m’en rendre compte. C’est à la fois quelque chose que je combat et quelque chose que je cultive. Plus jeune, j’ai été bercé au black métal et j’ai même fait de la batterie dans un groupe au lycée. À l’époque, on était à la recherche de la provocation, comme avec nos t-shirts à l’imagerie toujours plus trash, toujours plus choquante. Par la suite, j’ai continué à me construire dans la sphère punk, puis dans les free parties, des univers résolument rebelles et libertaires, sans limites et parfois autodestructeurs. Je suis convaincu que cette partie de moi, vécue dans ma jeunesse, est toujours en vie et me suis dans mon processus de création. Au fond, je recherche simplement l’émotion.
“Je ne dis pas que mon travail n’est pas conceptuel, mais ce n’est pas l’idée ou le message qui me guident.”
Quel est le message qui se cache derrière tes œuvres ?
Étienne : De manière générale, je n’aime pas expliciter ce qui peut subsister derrière mes créations. D’ailleurs, je ne sais même pas si cela serait concrètement faisable. En effet, dans le temps de production, je pense à un million de choses et un million de choses me traverse l’esprit. Plus je crée plus j’apprends à me connaître. Résumer une œuvre ou un ensemble d’œuvres me paraît fondamentalement réducteur. J’aime beaucoup cette phrase d’un humoriste qui synthétise ma position sur ce sujet : “Expliquer l’humour c’est comme disséquer une grenouille, on apprend plein de choses mais à la fin la grenouille est morte”. Je suis pour la liberté d’interprétation et je préfère que chaque personne se construise sa propre opinion. Chacun voit ce qu’il a envie de voir. À partir du moment où l’œuvre est sujette à des regards extérieurs, son sens ne m’appartient plus. En quelque sorte, elle devient libre à son tour. L’imagination est collective et c’est cela qui me plait.
Qu’est-ce qui influence ton travail au quotidien ?
Étienne : Je pense qu’être artiste au 21ème siècle c’est assumer le rôle d’éponge de ce qui se passe au sein de notre société. On absorbe ce qu’on voit sur internet, dans les médias et dans notre quotidien. Finalement, on ne crée pas de la même façon d’une décennie à l’autre car le contexte global dans lequel on évolue est en perpétuel mouvement. Créer c’est ingurgiter des fragments de la société moderne et les régurgiter en une matière nouvelle. Je me sers des conflits, des symboles religieux, de l’actualité et même parfois des codes de la pornographie pour donner naissance à mes œuvres. Tout me parle et m’inspire. C’est peut-être là où je m’inscris en faux par rapport à bon nombre d’artistes contemporains qui, aveuglés par une forme lascive de premier degré, cherchent à tout analyser et tout expliquer. Personnellement, je préfère considérer mon travail comme une expression poétique et visuelle de la réalité. La poésie c’est quelque chose qui nous échappe, c’est une sorte de mystère qui, même avec tous les efforts du monde, ne pourra jamais entièrement être résolu. J’aime ce flou dans lequel cela me situe.
Qu’est-ce qui te plait dans l’acte de création ?
Étienne : Quand je termine de peindre ou de dessiner, je regarde ma production pendant de longues minutes et j’essaye d’en tirer une forme de satisfaction, de fierté. Je vois dans ces jeunes œuvres une surprise, un renouvellement constant. Bien évidemment, je ne suis pas toujours satisfait, mais quand je le suis, alors ça m’excite et ça me pousse pour la suite. Je pense que cette envie de faire plus qui me colle à la peau est le moteur de la création. J’ai toujours envie de créer ce que je ne vois pas, c’est ce qui m’anime.
“J’aime bien l’idée de l’artiste qui reste un peu enfant.”
On a cru entendre que tu avais gagné un prix récemment, est-ce que tu peux nous parler de cette expérience ?
Étienne : Au mois de février dernier, j’ai gagné le prix Icart Artistik Rezo qui récompense chaque année un projet d’art contemporain. A priori outsider au vu de la concurrence, j’ai eu la chance d’avoir le soutien du jury, composé de nombreuses personnalités liées à la sphère de l’Art. Il faut dire que ce que je fais n’est pas toujours compris par le plus grand nombre, donc j’ai été assez surpris de cet engouement.
Est-ce que quand tu crées, tu penses à l’après ?
Étienne : Je pense que tout l’intérêt de l’Art et de la création est d’arriver à réinventer sa propre écriture. Si on m’avait dit il y a quelques années que je dessinerais des femmes nues, je n’y aurais pas cru. Pour autant, ce choix s’est fait assez naturellement, sans vouloir ni offenser, ni scandaliser qui que ce soit. Pour moi, l’exploration de nouvelles pistes est un besoin presque vital, même si je suis conscient qu’à l’échelle du monde, tout à déjà été touché du doigt en termes d’images. Je pense qu’il faut davantage se concentrer sur la création d’un univers et d’une cohérence stylistique personnelle.
Quels sont tes projets pour la suite ?
Étienne : Grâce au prix Icart Artistik Rezo, je vais avoir la chance d’exposer une partie de mon travail pendant trois jours à l’Éléphant Paname, du 23 au 25 novembre (10 rue Volney, Paris II). Il s’agit de ma plus grosse installation de céramique : près d’une tonne de matière ! Dans un deuxième temps, la récompense m’a aussi permis de rencontrer Adeline Jeudy. Une semaine après notre rencontre, elle était chez moi, et je lui présentais une partie de mes oeuvres. Le feeling est tout de suite passé entre nous, aussi bien sur le plan artistique que relationnel. Pour moi, c’était un peu nouveau car c’était la première fois qu’une galerie venait découvrir mon travail et montrait un intérêt particulier pour celui-ci. Suite à nos échanges, Adeline m’a proposé de faire ma propre exposition, en solo, au sein de sa galerie et j’ai accepté. Elle aura lieu du 1er décembre au 12 janvier à la Galerie LJ (12 rue Commines, Paris III). C’est la raison pour laquelle je travaille d’arrache pied depuis six mois. J’essaye de produire un maximum pour que tout soit prêt le moment venu.
C’est sur ces dernières paroles que l’entretien s’achève. Étienne nous laisse une dernière fois nous imprégner de la magie qui règne dans son atelier, librement. Chaque oeuvre nous raconte sa propre histoire : télépathie, témoignages graphiques et testaments. Ici, les personnages prennent humblement vie et se plaisent à narrer des anecdotes imaginaires, parfois romantiques, parfois sinistres. Dans ce labyrinthe artistique où le Minotaure est pluriel, nous découvrons un équilibre entre lyrisme et réalisme. Étienne n’est autre qu’un poète moderne qui sculpte des fables à son image, faisant graviter autour de lui un écosystème créatif harmonieux et complexe.
An American mixed-media artist, Swoon is best known for her street art and socially committed projects. Guided by the belief that art is an immersive, provocative, and transformative experience for its participants, she produces life-size wheatpaste prints and paper cutouts of human figures which reflect her vision of the world.
The latest body of work by this humanitarian artist will soon be on view at Galerie LJ in her fourth solo show with the gallery. Simply titled New Works, the exhibition will feature a new body of works on mylar, wood, paper, as well as an interactive installation with her newest series composed of customized found jewel boxes offering tiny installations of artworks in 3 dimensions, such as a pop-up book.
Working in a wide-ranging practice that includes installation and performance, Swoon creates illustrative portraiture which is often politically motivated. Working with a range of discarded objects as her surface, she produces large-scale images printed on recycled newspaper and glues using wheatpaste, playing with positive and negative forms in a conceptual exploration of the urban environments.
Through her practice, she merges art and activism with the intent of improving the world. She dedicates her life to travel and humanitarian and educational projects.
In 2014, Swoon launched her foundation, Heliotrope to gather the 3 non-profit projects she had founded and still runs – Braddock Tiles, Konbit Shelter and Music Box. With her work, she contributed to the reconstruction of New Orleans after Hurricane Katrina and Haiti after the 2010 earthquake.
The art of Swoon is a mixture of a range of influences, from German Expressionist prints, Egon Schiele, and Gustav Klimt to Alphonse Mucha, as well as Indonesian shadow puppets and the work of Gordon Matta-Clark.
Creating narrative portraits of the people she meets and the cities she visits, she tells a range of compelling stories to the public. These works can often be found as site-specific monumental installations in museums exhibitions.
Since the recent loss of her parents, Swoons focuses on more personal topics, such as identity, maternity, heredity, addiction, trauma, empathy, mysticism and spirituality, and catharsis of all these feelings through art.
Swoon’s portraits are truly powerful and compelling. They reflect a belief that our bodies and faces store all of our experiences and that a portrait can become a deep insight into those experiences.
The exhibition New Works will be on view at Galerie LJ in Paris from October 11th until November 24th, 2018.
Featured image: Swoon – Moni and the Sphynxes (detail), 2018. All images courtesy of Galerie LJ.
[SOLD OUT]
Mu Pan’s very first print on paper, from his original “Tiger” painting, will be available today from 11am (NYC time) on Static Medium. Only 27 copies for only 200$… catch it if you can!
Giclée print on Moenkopi Unryu 55gsm Washi Rag with hand-torn deckled edges.
Literally translated as “cloud dragon paper”, Moenkopi Washi Unryu paper is made in Tokushima, Japan in using traditional Japanese Washi techniques. It is produced by adding long hemp fibers to a wet layer of Kozo (mulberry) fiber on a mold.
37,4 x 95,8cm | 14.75″ x 37.75″
Signed & numbered edition of 27
Available from : https://www.staticmedium.com/product/MuPan/Tiger
Dawn-Michelle BaudeThu, Jun 21, 2018
IN PROCESS: EVERY MOVEMENT COUNTS
Through September 15; Monday–Friday, 9 a.m.–5 p.m.; Saturday, noon-5 p.m.; free.
Marjorie Barrick Museum of Art, 702-895-3381.
Andrew Schoultz’s In Process: Every Movement Counts boasts so much chromatic swag, the political messaging goes covert. Who could blame the casual viewer for thinking In Process is about how graffiti and street art meet skating culture in a retinal cataclysm? Casual viewer, you are right! Schoultz skids right out of the California skater scene, comic books stuffed in the backpack of youth along with guerilla muralist gear. His tricks are just getting started.
Curated by Andres Guerrero of Guerrero Gallery in San Francisco, In Process thoroughly claims the territory of the Barrick with eight vibrant installations, one 62 feet in length, another 14 feet tall. Painted free-hand, directly on the wall without sketches or—gasp!—digital projection, these installations feature graphic patterns inflected from Schoultz’s learned, symbolic language. His clouds, for example, are contrails that are thrash marks, smoke waves and stylized skies from Persian miniatures (Khwāju Kermānī’s Mathnawi is a favorite source). His bricks ping both animé and the brick-wall motif of mainline Surrealists (especially Magritte and Dalí), but they also harken back to the Lion Gates of Mycenae and Ishtar. The ancient world lurks in Schoultz’s art, sometimes directly in Hellenic vessels, sometime stealthily in, say, his iconic “beast,” a stylized lion sparked from a medieval Alhambra fountain in Spain.
The installations depend on confident, single-stroke, uncorrected lines. In “Spinning Eyes,” those lines deploy large-scale optical interference patterns that literally make our casual viewer dizzy! Centered in each pattern is the all-seeing eye, inspired by the orb atop the pyramid of the almighty dollar and looking in the direction of 24-hour surveillance. Or consider the “Untitled” wall, its contrast lines demarking 32 divisions of hue in a kind of tonal accordion. Primary colors confront each other in the middle, while secondary colors gradate toward the edges, recalling the color field paintings of Louis Morris. Affixed to the panels are four high-relief vessels, their cinnabar-red edges generating a fetching afterglow, their contrasting forms inscribed with classic labyrinthine patterns or broken into bits like archeological finds.
Ruins, remnants and rubble figure in several of Schoultz’s works, including the thematically complex “Infinity Plaza,” with its comic dystopian public-park meltdown, or “Eyes (Currency),” one of the small-format gems, with 5K of shredded dollars collaged as background material. Money and maps, flags and war gear hint at the show’s big ideas about the territorial shape of civilization. Another untitled installation displays six medieval European war helmets that appear photorealistic at a distance but dissolve into camouflage blobs up close.
All in all, the theatrical, happy vibe of In Process wows the casual viewer, while the more contemplative among us ponder the show’s deft political protest. A robust exhibition not to missed.
Andrew Schoultz inaugure ce samedi 2 juin sa plus large exposition personnelle muséale à ce jour, au University of Nevada Barrick Museum of Art, à Las Vegas.
“In Process: Every Movement Counts”, comprend 8 installations réalisées in-situ ainsi que 25 oeuvres.
A voir jusqu’au 15 septembre 2018.
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May 24, 2018 — A sculpted cascade of colorful dominoes is the latest installation to greet visitors to Downtown’s Triangle Square as part of the art initiative ROAM Santa Monica.
Installed this month, “Tipping Point” by Los Angeles-based artist Andrew Schoultz creates an optical domino effect with a linear series of six toppling rainbow-colored blocks that stand 10 feet tall.
The sculpture composed of “repeating monochromatic patterned pillars” is the latest installment for DTSM, Inc. and the City of Santa Monica Art Commission’s public art initiative “to activate the public realm and expand cultural offerings” Downtown, officials said.
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“Tipping Point” by Andrew Schoultz (Images courtesy Downtown Santa Monica, Inc.) |
“Onlookers are invited to experience Schoultz’s sculpture from different angles and muse on the struggles that lie between visual clarity and complex truth,” Downtown officials said.
“Tipping Point will cascade indefinitely at Triangle Square.”
Known for his “vibrant visual systems style,” Schoultz’s art is featured at institutions worldwide, including the San Francisco Museum of Modern Art and the Los Angeles Contemporary Art Museum, Downtown officials said.
He has painted public murals on walls in Manila, Philippines and Jogjakarta, Indonesia, as well as on skate parks, an airplane and a Tesla.
“Tipping Point” is his first major public art sculpture.
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ROAM was launched after Downtown officials approached the City with the idea of a rotating public art series that would help “create environments that foster positive social interactions and enliven public spaces,” Downtown officials said.
Artists featured in this series, include FAILE, Jen Stark, Ben Zamora, Brenda Monroe, Danielle Garza, Jeanine Centuori & Russell Rock, Kate Johnson, Kristen Ramirez, Nataša Stearns, Nate Frizzell and Sean Yoro.
Triangle Square is located on the Colorado Esplanade and Third Street, adjacent to the Sears building and Santa Monica Place.
For more information, visit ROAM SantaMonica.com.
Swoon and Andrew Schoultz are currently presenting site specific installations in BEYOND THE STREETS, Roger Gastman’s massive exhibition of street art from May 6th to July 6th 2018 in Los Angeles. BEYOND THE STREETS focuses on artists with a documented history of mark making and rule breaking as well as a current, robust studio practice primarily derived from the graffiti and street art movements. BEYOND THE STREETS is not intended to be an historical retrospective but rather an examination of cultural outlaws who embody the spirit of the graffiti and street art culture. The exhibition includes well known artists whose work is influenced or inspired by these risk takers and whose efforts have elevated the movement to new heights.
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Email hello@galerielj.com
Tel +33 (0) 1 72 38 44 47
Adresse
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Du mardi au samedi
De 11h à 18h30