[FR]
Une exposition collective avec : Léo Caillard, Justin Liam O’Brien, Oda Iselin Sønderland et Lise Stoufflet. La galerie présente ‘Mythó/Logos’, une exposition collective sur le thème des mythologies, porte ouverte à une large palette d’interprétations ou de ré-interprétations : mythologie antique, mythes urbains, récits sacrés, rituels profanes, mystique… Des sources inépuisables d’inspiration dans l’art ancien comme contemporain.
‘Mythó/Logos’ est l’occasion de présenter pour la première fois à la galerie le travail de 4 artistes émergents – trois peintres et un sculpteur : les français Lise Stoufflet et Léo Caillard, l’américain Justin Liam O’Brien et la norvégienne Oda Iselin Sønderland.
La passion pour le Temps, sous toute ses formes mais en particulier l’époque gréco-romaine, est au cœur du travail de Léo Caillard (né en 1985). Avec ses sculptures, installations et photographies, il questionne la façon dont nous inscrivons notre époque contemporaine au cœur de l’Histoire. Suite au succès de sa série «Hipsters in Stone» (2012), Le Louvre lui offre l’accès permanent à ses ateliers de moulage : il peut ainsi travailler sur de véritables reproductions officielles des œuvres du musée. Il présentera à la galerie un ensemble de sculptures en marbre des séries «Hipsters in Stone» et «Twisted Stone», détournant la statuaire gréco-romaine.
Justin Liam O’Brien (né en 1991) est un jeune peintre de New York porté par une réflexion picturale sur son expérience de la vie «queer», où l’affection, le désir, la tendresse et la solitude sont des thèmes récurrents de ses peintures. Alors que son œuvre est construite à partir de son expérience personnelle, les personnages sont anonymes et archétypaux, invitant le spectateur à l’empathie.
Oda Sønderland (née en 1996) découvre les animés japonais et les mangas au début de son adolescence, et en devient instantanément accro. Désormais en tant que jeune adulte, elle réfléchit à sa relation avec un monde fantastique et ses propres angoisses, à travers ses peintures à l’aquarelle, qui se situent quelque part entre une réalité terre à terre et un rêve, flottant dans une inquiétante étrangeté. Pour l’exposition, elle revisite certains mythes nordiques dans ses peintures.
Lise Stoufflet (née en 1989) développe un travail de peinture, de dessin, et explore aussi l’objet comme un possible débordement des images fictives qu’elle propose. Elle met peu dans ses images, cependant tout y est, sauf la clé. Avec confiance, le spectateur entre dans un univers dont il ne saurait pourtant rien connaître. Ce monde accessible par les fenêtres de détails peints, rappelle les rêves intimes, les pensées fantasques et les images fantasmées. L’étrange et l’indicible y rencontrent la norme.