Matin Lunaire is the new short film from director and producer Clément Oberto. Working with fashion designer Coppélia Pique, and the Warp Record’s Plaid, Oberto has created an enchanting visual feast of colour and light. Inspired by the times when the moon can be seen in the sky during the day, the filmmaker transforms his appreciation of nature into a stunning short film.
The video was elected “Staff Pick” on Vimeo shortly after its release May 19th 2014.
Read artist interview here: http://www.draftedmagazine.com/clement-oberto-interview-on-marin-lunaire/
Release party à la galerie le jeudi 26 juin 2014 de 18h à 22h :
– projection du film
– exposition des robes de Coppélia Pique
– océan de couettes et tunnel de néons…
– dj set by Plaid (Warp)
Nous sommes heureux de présenter la première exposition personnelle à Paris de l’artiste écossaise Jessica Harrison, dont les figurines en porcelaine avaient été montrées pour la première fois en France en 2011 au Musée de l’Art Brut (Halle St Pierre) à Paris dans le cadre de l’exposition éponyme de la revue «Hey». Cette même série de sculptures a également été montrée au Museum of Art and Design à New York à l’automne 2013 dans l’exposition «Body & Soul».
Jessica Harrison (née en 1982) vit à Edinburgh en Écosse depuis qu’elle y a emmenagé pour étudier la sculpture en 2000 au College of Art, des études aboutissant à un PhD en sculpture soutenu en 2013 et subventionné par le Arts and Humanities Research Council. Si le point de départ de chacune de ses séries est toujours différent, toutes prennent une suite logique dans un projet de recherche à plus grande échelle sur la «tactilité» et le corps dans la sculpture. Ses oeuvres traduisent sa fascination pour le corps humain (son mémoire de Master portait sur la mort et la dissection dans l’art contemporain britannique), l’impossibilité de ce dernier à résister à plus de 100 ans et la crainte omniprésente quant à la mortalité dans notre société. Les images que Jessica utilise sont le fruit de curiosités vues et recueillies à travers son imaginaire. C’est en prenant l’habitude de regarder la collection de céramiques de sa mère et en imaginant abattre une tête par ci, un bras par là, et ce que cela donnerait si tout se mettait à saigner, qu’elle s’est mise à transformer des figu- rines en porcelaine de bergères ou de jeunes filles un brin kitsch, en les estropiant d’un oeil, d’un organe, devenant une petite armée de morts-vivantes gores. Une autre de ses séries les plus marquantes est la fabrication de mobilier miniature à partir de peaux mortes qu’elle a collectées et tannées comme du cuir.
L’exposition intitulée «FLASH» en référence au tattoo flash, est une réflexion autour du tatouage en tant que modification corporelle imprimant la peau humaine (recto et verso), à partir des écrits du philosophe Michel Serres parlant de la peau comme d’une tapisserie «nouée» à la fois devant et derrière. Dans sa nouvelle série de figurines en porcelaine transformées, intitulée «The Painted Ladies», la peau des jeunes filles est intégralement recouverte de tatouages traditionnels. A travers une autre série de céramiques, plus brutes cette fois-ci, Jessica travaille l’imagerie du tatouage en reprenant ses motifs les plus symboliques en 3 dimensions (le coeur, le crâne, la rose, etc).
+ infos :
http://www.jessicaharrison.co.uk/
Nous sommes heureux de présenter pour la première fois en galerie à Paris les installations audio-visuelles des artistes Joanie Lemercier et Quayola, dans une exposition consacrée au video mapping et à l’art numérique. Le video mapping est une technique de projection vidéo qui prend en compte les volumes sur lesquels se posent les images, et permet de souligner en lumière certains éléments d’un objet 3D et de l’animer. Technique novatrice utilisée jusqu’à présent pour projeter des animations dans les spectacles de tous types, le video mapping (et l’art numérique par extension) prend peu à peu sa place comme médium artistique à part entière en fonction de la façon dont les artistes le font évoluer.
Quayola (né en 1982 en Italie) est installé à Londres depuis une dizaine d’années. Il utilise simultanément la vidéo, la photographie, le son et la performance live, afin d’immerger totalement les spectateurs dans ses installations. Fasciné autant par la peinture de la Renaissance que par les sculptures antiques, il s’intéresse aux règles qui définissent les caractéristiques visuelles des œuvres classiques : leurs couleurs, leurs proportions, leurs formes et leur composition. Ainsi Quayola cherche à décontextualiser ces images iconiques, en les regardant sous différents angles. Il joue sur des tensions et des collisions improbables, pour créer des rencontres harmonieuses entre le réel et l’artificiel, le figuratif et l’abstrait, l’ancien et le nouveau. A travers ses projections, Quayola explore donc l’ambiguïté du réalisme dans le domaine numérique.
Il a montré ses installations dans des lieux aussi divers que le Palais des Beaux Arts de Lille, La Gaité Lyrique (Paris), Victoria & Albert Museum (London), l’Eglise Saint-Eustache (Paris), le MAC Créteil (Paris), le Museo Nacional de Barcelona, la Cité de la Musique (Paris), Troyka (Moscow), le MU (Eindhoven),… Récemment en 2013, il a collaboré avec la pianiste classique Vanessa Wagner sur une mise en image poétique de la musique de Ravel.
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Artiste visuel spécialisé dans la projection mapping, Joanie Lemercier (né en 1982 en France) explore comme Quayola différentes formes pour formuler ses propositions. Membre fondateur du label AntiVJ, qu’il a quitté début 2014 pour lancer son propre studio, Lemercier s’est en effet peu à peu éloigné du Vj-ing pour se tourner vers la scénographie, les installations numériques et la projection architecturale. Lemercier incorpore ses images dans les reliefs de l’espace où il s’installe, en créant des distorsions, des mouvements et des jeux d’illusion, pour tromper l’œil des spectateurs et jouer avec leur perception de la réalité. Il anime en 3D ce qui n’a que deux dimensions.
Parmi de multiples interventions en tant qu’artiste invité, il a notamment projeté ses installations au Grand Palais à Paris (2009, “Light Canvas“, soirée de lancement de la revue L’Architecture d’Aujourd’hui) ; au festival des Nuits Sonores à Lyon (2012, avec son collectif AntiVJ). En 2013 il a été l’un des nominés du premier Prix Cube avec son installation “Eyjafjallajökull“, une incarnation de cartographie audiovisuelle sous forme de mapping, inspiré par le volcan islandais qui perturba le trafic aérien international en avril 2010. Il a récemment produit en décembre 2013 pour le rappeur Jay-Z les installations audio-visuelles des vitrines et du pop-up store de sa collection capsule présentée chez Barney’s New York.
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La galerie célèbre le Mois du Dessin à Paris avec une sélection d’artistes travaillant sur papier, en parallèle à notre participation fin mars à Drawing Now Paris l Le Salon du dessin contemporain (+ d’infos).
Avec : Allyson Mellberg (nouveaux dessins) ; Anne Geoffroy (nouvelle série “Branche Morte”) ; Antoine Corbineau (nouvelles peintures sur papier) ; Clara Fanise (nouvelle série “Dessins de pluie) ; Frédérique Vernillet (1ère participation à une exposition à la galerie) ; Jérémy Schneider (1ère participation à une exposition à la galerie) ; Motomichi Nakamura (nouveaux dessins) ; Tangent Lin (qui sera notre focus sur notre stand à Drawing Now).
Pour sa 4e participation au salon du dessin contemporain “Drawing Now“, la Galerie LJ sera présente dans le secteur “Référence” (RDC), STAND A11, au Marché du Carreau du Temple, Paris 3e, avec des oeuvres sur papier de Tangent Lin, Antoine Corbineau, Clara Fanise et Allyson Mellberg.
du 22 octobre au 20 novembre 2013
from October 22 thru November 20th 2013
Lire l’interview de Brendan Monroe à l’occasion de sa nouvelle exposition sur le site Emporiums.
La Galerie LJ est heureuse de présenter « Turning », la 3e exposition à Paris de l’artiste américain Brendan Monroe (né en 1980). Cette nouvelle exposition comprend un ensemble de peintures sur papier inédites ainsi que des sculptures.
Dans la continuité de l’évolution de son travail au cours de ces trois dernières années vers un univers plus contemplatif, avec des paysages épurés, presque abstraits, Monroe poursuit le développement du mouvement de rotation dans ses peintures.
En effet il est partout question de mouvement dans son travail, qui figure des actions lentes mais actives, à l’image de ce qui se passe autour de nous, où les choses sont toujours dans une sorte de perpétuel mouvement rotatif à partir d’un point pour aller vers un autre point.
Les oeuvres de cette exposition figurent principalement des gouttes, des choses en fusion, qui se mélangent, qui sont en mouvement. On y retrouve l’idée de création, d’éléments qui changent de forme, qui se dissolvent ou se détruisent pour devenir autre chose. Brendan Monroe illustre à sa façon la maxime « Rien ne se perd, tout se transforme ».
jusqu’au 19 octobre 2013
through october 2013
Pour la rentrée 2013 la Galerie L.J. présente : « PAPER WORKS: CLARA FANISE | TANGENT LIN | EVAH FAN », une exposition consacrée à trois jeunes femmes artistes travaillant sur papier, offrant la possibilité d’apprécier différentes formes d’approches figuratives de ce support à la lumière des styles personnels de chacune d’entre elles.
Clara Fanise (Bruxelles, née en 1983) travaille à remettre en cause les habitudes de la représentation occidentale. Elle affine sa réflexion sur la permutation entre l’artiste et le spectateur en illustrant de manière particulièrement littérale l’idée selon laquelle le spectateur aussi fait l’œuvre. Grace à son outil préféré – le crayon de couleur, elle sait donner à ses dessins un rendu particulièrement détaillé et réaliste.
Lin Tien Chun alias Tangent Lin (Taiwan, née en 1983) travaille au feutre à bille de type Rotring avec la pointe la plus fine possible pour peupler ses feuilles de papier de personnages étranges voire monstrueux, qui se croisent et se rencontrent dans des situations incongrues. On retrouve dans ses dessins l’influence de la tradition des estampes chinoises, souvent ponctuées de quelques lignes de texte à côté des personnages, ainsi que l’esprit des bestiaires de Jérôme Bosch.
Les gouaches d’Evah Fan (San Francisco, née en 1980) offrent un discours poétique et narratif et se composent bien souvent d’un minimum de personnages et de quelques objets. Elles reflètent l’absurde et le comique, exprimés avec une petite dose d’ironie. L’artiste influencée par l’illustration humoristique et/ou critique apporte un soin particulier au choix des titres de ses peintures, qui donnent alors tout leur sens à l’image et les transforment en une sorte de petit dicton illustré.
du 4 juillet au 3 août 2013 | july 4th thru august 3rd 2013
La Galerie LJ est heureuse de présenter « The Springboard » (Le Plongeoir), la première exposition solo d’Antoine Corbineau à Paris. Après sa participation remarquée au Salon de Montrouge en 2011 ainsi qu’à plusieurs expositions collectives à la galerie, Antoine présentera le fruit d’une année et demi de travail avec un ensemble de peintures sur papier et sur toile.
Le point de départ de cette exposition est l’extrait d’un texte d’Henry Miller (The Cosmological Eye, 1939) : « Au moment où je m’étais élancé du plongeoir, j’avais eu l’impression de quitter la terre pour toujours. Je me fichais royalement de me noyer (…) Quel sentiment merveilleux que de s’envoler en laissant derrière soi cet immonde fatras qu’on glorifie du nom de civilisation. A l’instant où j’avais refait surface, il m’avait semblé voir le monde avec un regard neuf. Plus rien n’était pareil. Les gens paraissaient étrangement lointains et détachés; ils étaient posés çà et là, comme des phoques se séchant au soleil. Ce que je voudrais faire comprendre, c’est qu’ils me semblaient totalement dépourvus de signification. Ils faisaient simplement partie du paysage, comme les rochers, les arbres et les vaches dans les prés ».
Ainsi, les peintures présentées dans cette exposition (sur papier et sur toile), tout comme l’ensemble du travail d’Antoine Corbineau, proposent une vision de la nature comme elle est réellement, cosmique, c’est à dire une nature où l’homme n’est qu’un de ses composants. Les personnages représentés, comme dans la vision d’Henry Miller dans les eaux grecques, semblent s’extraire de leur place sur terre. C’est à la fois accepter de plonger, perdre ses repères, de fondre dans la matière et n’en devenir qu’un morceau indéfini.
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Horaires d'ouverture
Du mardi au samedi
De 11h à 18h30