[27/03 – 01/04/18] ART CENTRAL HONG KONG
La galerie a présenté un solo show de Mu Pan sur le stand C12 pour sa seconde participation à la foire.
Du 26 mars au 1er avril 2018.
+ infos : http://artcentralhongkong.com/
La galerie a présenté un solo show de Mu Pan sur le stand C12 pour sa seconde participation à la foire.
Du 26 mars au 1er avril 2018.
+ infos : http://artcentralhongkong.com/
La Galerie LJ est très heureuse de recevoir l’artiste américain Ben Tolman pour sa toute première exposition personnelle à Paris et en Europe. On l’avait découvert à la galerie dans l’exposition collective «Urbanopolis» en décembre 2016 avec ses incroyables dessins à l’encre représentant le chaos et la densité de la vie urbaine.
Ben Tolman (né en 1980) vit et travaille à Washington DC. Dipômé du Corcoran College of Art And Design en 2005, il a été finaliste du prix de portrait Outwin Boochever au Smithsonian National Portrait Gallery à Washington en 2009. Son travail a été principalement exposé aux USA, et en Europe au HR Giger Museum à Gruyères en Suisse.Ben Tolman crée des dessins à l’encre sur papier dont la densité dépeint les drames de la vie urbaine, répartis sur une série de niveaux. A partir de nos comportements dans l’environnement architectural, il explore une vue plus large des systèmes sortant de l’ordinaire qui forment notre société.
L’artiste débute chacun de ses dessins avec un rudiment de concept spatial, par exemple un bidonville, un gratte-ciel industriel, ou une allée. Avec la précision d’un architecte et les principes d’illusion optique de Maurits E. Escher, Tolman construits des scènes à multi-étages pour mettre en scène les actions de l’Homme. Dans ses paysages urbains composés d’une large variété de constructions, souvent en ruines et tagguées, on trouve un zoo humain cachant des surprises à la façon de «Où Est Charlie». Tolman remplit les pièces et les espaces avec un sens de l’humour aigu. Ces diverses scènes représentent, au fond, les vérités excentriques des strates complexes de notre société.
La Galerie LJ se réjouit d’accueillir la 2e exposition personnelle en ses murs de l’artiste américain originaire de Taiwan, Mu Pan. «Treat Your Mother Right» est le récit en 6 grands tableaux épiques de sa version du Grand Méchant Loup. Après de passionnantes batailles entre chinois et japonais sur fond d’enjeux géopolitiques dans le style de l’ukiyo-e, Mu Pan s’attaque cette fois-ci aux Etats-Unis d’Amérique et leur rapport ambigu avec certains épisodes de leur Histoire. Dans ses peintures il entend rendre justice à ceux que cette Histoire a opprimés : peuple indien, esclaves, immigrés clandestins, …
Naturalisé américain depuis qu’il vit à Brooklyn après avoir quitté Taiwan il y a une vingtaine d’années, Mu Pan n’assume pour autant pas tout le passé de sa terre d’accueil, où on le considère comme un éternel immigré. C’est le conseil qu’il entend passer aux américains : «Treat Your Mother Right», Respectez votre mère, votre terre d’accueil, ceux qui étaient là avant vous. En détournant la culture pop au profit de l’Histoire, il transforme Voltron, Jésus ou John Wayne en justiciers vengeurs. Seul le spectateur patient (et érudit) saura décrypter les multiples références historiques et contemporaines dont Mu Pan a truffé ses peintures. Car ici rien n’est laissé au hasard et l’artiste a consacré autant de temps à se documenter qu’à peindre. A travers un blason discret, le choix d’un modèle d’hélicoptère, une brebis égarée, une jeune fille effrayée ou encore un ruban noué au cou d’un louveteau, Mu Pan vous propose en octobre un nouveau chapitre dans son travail afin de réviser vos classiques ou d’en apprendre davantage sur l’Histoire américaine revue à la sauce pop/manga.
Notre exposition de rentrée est consacrée au dessin contemporain via le travail de trois femmes artistes : Tangent Lin (Taiwan), Allyson Mellberg (USA) et Swoon (USA).
Une sélection d’oeuvres récentes de Swoon est présentée à l’occasion de sa 1ère exposition rétrospective au Contemporary Art Center de Cincinnati qui sera inaugurée le 22 septembre (+ d’infos).
Les nouvelles oeuvres d’Allyson Mellberg nous propose de redécouvrir “l’inquiétante étrangeté” et la poésie de son univers minéral.
Les dessins de Tangent Lin avaient reçu un accueil particulièrement enthousiaste lors de nos participations à la foire Drawing Now ces précédentes années. Après une pause de deux ans pour renouveler sa production, nous sommes heureux de présenter de nouveaux dessins de cette toute jeune artiste taïwanaise au trait singulier et à l’humour décapant. Ses nouveaux dessins s’attachent, en gardant toujours le style baroque qui lui est propre, à décrire la vie quotidienne à Taipei, et plus généralement, la vie foisonnante d’une capitale asiatique. Du brouhaha d’une marée de scooters attendant au feu rouge, aux habitants de son immeuble observés étage par étage – nous mettant parfois dans la position du voyeur – Tangent s’attache plus à l’action qu’au contexte, en réduisant les décors à leur minimum. Les véhicules ne sont pas représentés mais sont d’emblée reconnaissables le scooter qui transporte une famille de 4 personnes, un couple de jeunes amoureux, un businessman pressé, des livreurs en tous genres, ou un bus bondé à l’heure de pointe. C’est dans les détails qu’il faut prendre le temps de se perdre, y revenir plusieurs fois, pour se délecter de ces multiples saynètes qui composent l’ensemble, où surgissent ici et là des personnages tout droit sortis de l’imagination de l’artiste.
Plongez dans les détails de ses nouveaux dessins en cliquant ici :
Scooter River of Chengde Bridge, 2017
Li Nong Apt., 2017
Artificial Farm, 2017
La Galerie LJ expose pour la 1ère fois en France l’artiste américain Andrew Schoultz. Né en 1975 le skateboard est la principale passion de Schoultz, qu’il pratique déjà de façon assidue lorsqu’il emménage à San Francisco pour suivre des études d’art à la fin des années 90. Le graffiti lui vient naturellement dans la continuité du skate, qui l’amène à découvrir l’environnement urbain autrement. Dans le sillage de ses aînés de la «Mission School» à San Francisco (Barry McGee, Chris Johanson, Alicia McCarthy, …), il passe d’une pratique vandale à une peinture plus académique, le graffiti l’amenant à la peinture murale dès le début des années 2000. Désormais artiste reconnu aux USA, il multiplie les expositions en institutions et en galerie. Son travail fait partie de nombreuses collections privées et publiques, dont celles du LACMA à Los Angeles et du SFMoMA à San Francisco, et aussi en Europe, plus particulièrement en Belgique, Allemagne et Danemark.
A travers ses peintures, dessins, fresques et installations, Schoultz utilise des symboles pour illustrer les problématiques de la vie actuelle en Amérique via une iconographie dont l’aspect répétitif est sûrement hérité de sa pratique du graffiti : oeil du billet de 1 dollar US, comic books, clip art des années 90, Cheval de Troie, vortex, faune héraldique, vase et navire de guerre grecs. Son travail met en scène une histoire éphémère vouée à se répéter, pour laquelle il puise également son inspiration autant dans la cartographie allemande du XVe siècle bien que dans la miniature indienne, la tapisserie traditionnelle persane ou les posters psychédéliques des années 70. Avec ses peintures narratives, chaotiques et à niveaux de lecture multiples, Schoultz parle des crises environnementales telles que marées noires et catastrophes naturelles, de considérations politiques telles que la guerre et la corruption, et les effets économiques de la globalisation et du capitalisme.
Pour sa 1ère exposition à Paris, Schoultz présente une nouvelle série d’oeuvres dans le style iconique qui a fait son succès aux USA et en Europe du Nord. Oeuvres sur toile et papier seront mises en scène dans un décor mural cinétique ayant vocation de plonger le visiteur dans une expérience immersive totale.
Sur une proposition de Matt Wagner (Hellion Gallery, Portland)
Avec : CURIOT / SANER / SMITHE / SEHER ONE / VIOLETA HERNANDEZ / JESUS BENITEZ / RAUL URIAS / MARIA CONEJO / HILDA PALAFOX / PAOLA DELFIN / MAZATL / PILAR CARDENAS
«Hijos del lago perdido» est une exposition collective sur la nouvelle scène figurative mexicaine proposée par Matt Wagner, fondateur de la Hellion Gallery à Portland. Auteur de “The Tall Trees of (…)”, une série de livres sur les artistes de la scène illustrative et street art sous la forme de city guides comprenant déjà Portland, Tokyo et Paris, il consacre son prochain volume à Mexico city. C’est à l’occasion de ses recherches sur place qu’il a pu rencontrer les 12 artistes sélectionnés dans cette exposition, âgés pour la plupart d’une trentaine d’années.
Mexico doit sa fondation à l’ancien lac Texcoco : l’ancienne Tenochtitlan aztèque était en effet située sur une île au milieu d’un lac, au XIVe siècle. Après la conquête espagnole au XVIe siècle, le lac fut asséché en prévention des inondations : le lac désormais perdu de Texcoco a donné naissance à la ville et à sa culture. Lorsque Matt Wagner est arrivé à Mexico pour travailler sur son prochain projet de livre début 2017, il avait en tête son schéma déjà bien rôdé pour dénicher des artistes, publier des livres et organiser des expositions, mais il ne savait pas encore si celui-ci pourrait correspondre à Mexico. Pourtant très rapidement il lui fut facile de rencontrer des artistes qui, à leur tour, lui présentèrent d’autres artistes. De rencontre en découverte, “Hijos del lago perdido” propose une sélection d’artistes qui seront publiés dans le futur tome “Tall Trees of Mexico City” (éditions Overcup Press), les enfants du lac désormais perdu de Texcoco.
Favio Martinez aka CURIOT
CURIOT est un peintre et street artist vivant à Mexico City, originaire des USA. Ses peintures hautes en couleur représentent des figures mythologiques mi animales mi humaines dans des mises en scène qui font références à la mystique mexicaine, à base de dessins géometriques. Son enfance passée aux USA l’ayant éloigné de sa culture d’origine, il n’avait pas idée de ce qu’il avait manqué jusqu’à ce qu’il revienne de force au Mexique il y a une dizaine d’années. Les couleurs fortes, le folklore, les cultures anciennes et un magnifique artisanat sont les éléments qu’il s’est appropriés et qui influencent profondément son travail. http://curiot.net/
Edgar Flores aka SANER
Edgar «SANER» Flores est un street artist né à Mexico City en 1981, qui s’est démarqué sur la scène graffiti internationale ces dix dernières années avec de grandes fresques murales vives et colorées inspirées du muralisme mexicain. Polyvalent, il est également peintre, illustrateur et graphiste. En 2016 le Museo de las Americas à Denver (USA), lui a consacré une grande exposition personnelle intitulée «Resistencia». Saner représente parfaitement la nouvelle vision, les nouvelles idées et la nouvelle esthétique qui font le pont entre la mythologie latino ou mexicain, et la culture mainstream. http://saner.com.mx/
Jesús Benítez aka DHEAR
Né à Mexico en 1985, Jesus Benitez est un artiste autodidactique qui se faisait appeler jusqu’en 2014 DHEAR. Son style est à mi chemin entre l’illustration, la peinture et le graffiti, comme beaucoup d’autres artistes de sa génération venant des arts urbains. Adoptant également les couleurs vibrantes si chères aux artistes mexicains, les personnages et organismes végétaux ou animaliers qu’il peint se mêlent sous la forme d’une abstraction lyrique et fantastique. http://jbfmx.tumblr.com/
SEHER ONE
Natif de Mexico City, Seher One a grandi en admirant les murs de la capitale et en essayant de décoder leur sens. C’est à l’âge de 16 ans qu’il commence à pratique le graffiti ce qui l’amène à s’intéresser et à découvrir l’art urbain à travers les publications et autres médias sur le sujet. Après s’être entrainté dans les rues de Mexico, il poursuit des études en design et communication visuelle à la Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM), se spécialisant en illustration. www.facebook.com/Seherone/
Violeta Hernández
Native de Monterrey au Mexique, Violeta est diplômée en design graphique du Centro de Estudios Superiores de Diseño de Monterrey (CEDIM). Son travail représente un imaginaire féminin aux lignes organiques et subtiles, qui jaillaissent pour créer des atmosphères visuelles enveloppant le spectateur dans une sensualité onirique. Avec le dessin, qui est sa principale voie d’expression, elle produit des oeuvres monochromatiques qui parfois sont complétées par des tonalités et une transparence propres à l’aquarelle. Violeta expose régulièrement son travail depuis 2011 à la galerie FIFTY24MX à Mexico, vivier des jeunes talents locaux. http://www.violetahernandez.com/
Raul Urias
Né à Chihuahua au Mexique en 1989, Urias vit à Mexico et se spécialise en illustration et graphisme, ce qui l’amène à travailler régulièrement pour la publicité et le divertissement. Son univers haut en couleur et dynamique reflète ses inspirations puisées dans les comics, les dessins animés de son enfance, la culture pop et le folklore indigène. C’est en gagnant un concours d’illustration pour une marque de chaussures qu’il a pu lancer sa carrière d’illustrateur assez jeune. https://rauluriasart.com/
Maria Conejo
Maria Conejo est née en 1988 à Mexico. Elle sort diplômée en illustration de l’Ecole des Beaux Arts de Mexico en 2010. Son travail, de nature très graphique, explore la représentation de la Femme et du corps féminin en mouvement. D’aspect minimaliste, ses illustrations transmettent pourtant un vaste éventail d’émotions via le dessin, la peinture et la broderie. Elle partage son activité entre la production de projets artistiques, l’illustration de publications pour des musées ou d’iconographie pour des expositions, et sa production personnelle. https://un-conejo.tumblr.com/
Hilda Palafox aka PONI
Hilda Palafox sort diplômée des Beaux-Arts de Mexico en 2006. Elle commence sa carrière comme directrice artistique dans la publicité et pour la télévision, puis l’illustration éditoriale pour de nombreux magazines. Elle réalise également de grandes peintures murales sous le pseudo de PONI, et travaille aussi la céramique. Son univers romantique apporte un brin de poésie et d’élégante nostalgie dans le chaos de Mexico city. http://hildapalafox.com
Paola Delfin
Basée à Mexico, Paola Delfin produit des peintures aux couleurs sombres à l’aspect particulièrement technique représentant la relation complexe du corps humain avec d’autres formes organiques, et la sensualité féminine. Nombre de ses peintures murales monumentales sont visibles à Mexico mais aussi en Allemagne, Ukraine, Chine, USA, Espagne, Brésil, Roumanie, Cuba. Elle est une invitée régulière des festivals de street art les plus renommés, qui comptent peu de femmes capables de telles productions. Ses dernières productions à plus petite échelle ont été réalisées uniquement à l’encre sur papier ou toile. http://www.widewalls.ch/artist/paola-delfin
Mazatl
Mazatl est un artiste au style graphique qui utilise l’espace public comme principal support d’expression de ses idées et de ses émotions. Son travail se manifeste sous la forme de grandes gravures sur bois collées sur la voie publique, de peintures murales mais aussi de commandes pour des marques. Il consacre une grande partie de son travail à collaborer avec des collectifs et d’autres artistes, ou des mouvements en quête de justice sociale, politique et environmentale. A ce titre il est membre du coopérative artistique américaine Just Seeds (justseeds.org). www.graficamazatl.com
Pilar Cardenas aka FUSCA
Pilar Cardenas est une artiste autodiactque née en 1977. Pour elle son travail a deux fonctions : la communication et la catharsis. Le dessin a toujours fait partie de sa vie autant qu’elle s’en souvienne. Petite il lui permettait d’exprimer en image les mots qu’elle ne savait pas trouver. En tant qu’adulte, un dialogue avec les autres, un langage. Elle applique son univers à plusieurs disciplines : peinture, dessin, peinture murale et graffiti qu’elle pratique sous le pseudo FUSCA.
http://artes.anormalmag.com/entrevistas/pilar-cardenas-fusca/
Pour sa première participation à la foire Art Central à Hong Kong la galerie présente des oeuvres récentes ou inédites de Mu Pan et Swoon sur son stand F16.
A l’occasion de ses 10 ans en 2017 la galerie propose de redécouvrir les artistes qu’elle représente à travers deux expositions collectives consécutives en janvier-février puis en mars. Ce premier volet est consacré à la représentation des enfers, du chaos, du purgatoire, d’un paradis illusoire, de la sérénité retrouvée et de la rédemption, dans les oeuvres de :
Stephan Doitschinoff, AJ Fosik, Mary Iverson, Tangent Lin, Allyson Mellberg, Brendan Monroe, Mu Pan, Andrew Schoultz, Swoon.
Bienvenue à Urbanopolis !
Une ville recréée grâce aux oeuvres de : Benjamin « Come » Affagard, Kevin Cyr, Evol, Mary Iverson, Koralie, Daniel Rich, Ben Tolman, Swoon.
Une exposition en collaboration avec les galeries Jonathan Levine, Speerstra et Peter Blum.
La Galerie LJ propose, pour clôre sa programmation 2016, une exposition collective comme une sorte de mise en abîme : «Urbanopolis», ou la représentation de la ville dans le travail des artistes urbains et pop contemporary, voire la représentation du street art, par des street artists. «Urbanopolis» c’est aussi l’occasion pour la galerie de collaborer avec de nouveaux artistes, notamment américains qui bénéficient déjà d’une certaine notoriété chez eux et qui sont à découvrir chez nous. «Urbanopolis» réserve à ce titre quelques pépites ! Les amateurs de street art seront par ailleurs heureux de retrouver certains pontes du genre.
Benjamin Affagard alias «Come» (FR), son nom de graffeur, recrée des maquettes de petits commerces graffées par des artistes (ici Alëxone, Hobz et Dark Elixir) à qui il confie le rideau de fer de la boutique, la palissade de chantier. L’américain Kevin Cyr peint à l’huile d’après ses propres photos, de réels camions utilitaires taggués, avec un réalisme déconcertant. Réalisme également dans les méticuleux pochoirs à la bombe de l’allemand EVOL, qui réutilise des matériaux de récupération (métal, carton, mobilier urbain) comme support de sa ville imaginaire. Mary Iverson (US) rappelle que la nature est plus que jamais menacée par la ville: ses peintures explorent la limite entre la nature et les activités industrielles, initiant un dialogue sur les causes et les conséquences du changement climatique. Koralie (FR), quant à elle, a toujours intégré d’une façon ou d’une autre des notions d’achitecture à ses oeuvres sur toile ou papier, ou ses peintures murales : son passé de jeune architecte lui a laissé le goût et la recherche de la symétrie parfaite. La densité rigide des bâtiments de l’allemand Daniel Rich vont aussi en ce sens : ils ne laissent aucune place à l’Homme. Rich explore la façon dont l’architecture et l’espace urbain reflètent notre vécu et les structures sociales et politiques, à partir d’images collectées sur internet. Densité, étouffement, chaos? C’est sûrement aussi ce qui ressort des dessins de Ben Tolman (US), dont il faut prendre le temps de scruter à la loupe les scènes de vie de quartier : à y regarder de plus près, incivilités, agressions, drogue, sexe et violence, rendent cette ville plus brutale que ses amusants dessins en noir et blanc ne le paraissent de prime abord. Swoon (US), enfin, a passé les 15 dernières années à voyager et représenter dans le corps de ses personnages les villes et quartiers où ils habitent. Bangkok, Le Caire, Braddock en Pennsylvanie, Detroit : Swoon dépeint le portrait des villes via celui de ses habitants.
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