Léo Caillard “Q1TUM” dans l’agenda de Arts Magazine
Q1TUM Solo show de Léo Caillard
Galerie LJ
12 rue Commines 75003 Paris
Du 28 janvier au 25 février 2023
galerielj.com
Instagram : @galerielj
Dans la continuité de sa série « Wave Stone », qu’il développe depuis 2021, Léo Caillard présente à la galerie LJ un nouvel ensemble d’une dizaine de bustes inédits, sculptés dans des pierres d’exception (marbres Emperador gris-vert ou rosso de Sienne, onyx rose et blanc, …), un travail alliant technologie contemporaine et références classiques.
Léo Caillard (né en 1985) vit et travaille à Pantin (93). Diplômé de l’Ecole des Gobelins (2008), il poursuit des études d’histoire de l’art et pratique la photographie dans un premier temps, tout en s’intéressant à la 3D et aux nouveaux médias. Depuis ses débuts en 2009, sa pratique pluridisciplinaire évolue à l’intersection du réel et du numérique, du physique et du métaverse.
Passionné par les sciences et particulièrement la notion de temps, Caillard exprime à travers sa pratique artistique son questionnement sur le passé, les mythes et les épopées, qu’il considère comme des métaphores des grandes préoccupations de notre époque. Ses distorsions temporelles dans le marbre, en photographie ou en néons, ont vocation à interroger et éclairer notre compréhension des enjeux actuels.
Ses différentes séries d’oeuvres en marbre offrent une lecture du passé à la lumière du présent. Séduit par le veinage et la polychromie des marbres qu’il source dans toute l’Europe, il les contorsionne à l’aide de la modélisation 3D. Il tord, contracte, agite, bouleverse Aphrodite/Vénus, Hercule ou Jules César, les tirant de leur demi sommeil millénaire et figé.
Vouant un profond enthousiasme pour l’art numérique et de la blockchain, Léo Caillard fait évoluer son travail sous la forme de NFT, en éditions et en pièces uniques. Tel un pied de nez au sablier, il immortalise ses oeuvres sur le métaverse. L’idée de s’inscrire dans une temporalité, une histoire (celle de l’art), l’obsède autant qu’elle le passionne. Convaincu que la blockchain offre un marchepied à la révolution artistique du 21ème siècle, il explore le concept de la création d’une œuvre qui serait pérenne.