Rusudan Khizanishvili dans le top pick Asia Now 2024 de Beaux Arts Magazine
Par Inès Boittiaux
Publié le 18 octobre 2024
Foires off : nos plus belles découvertes 2024 d’Asia Now, AKAA, Offscreen et Paris Internationale
Comme chaque année, la capitale attire durant la semaine de l’art les meilleures galeries de la planète et, avec elles, des pépites d’artistes qui ne demandent qu’à être révélées. Pour faire le plein de découvertes stimulantes, filez donc dans les nombreuses foires et salons ouverts tout ce week-end à travers Paris. Beaux Arts vous partage ses coups de cœur.
Alors qu’Art Basel Paris éblouit en se déployant sous la cloche du Grand Palais rénové, une myriade de foires et de salons nous réservent de belles surprises aux quatre coins de la capitale, jusqu’au dimanche 20 octobre. On ira à la Monnaie de Paris pour s’immerger dans le meilleur de la création asiatique à Asia Now, qui fête ses 10 ans. Pour l’Afrique et ses diasporas multiples, direction la 9e édition d’AKAA, dans la halle du Carreau du Temple.
ASIA NOW
C’est un rendez-vous immanquable de cette semaine de l’art ! Dans l’espace labyrinthique de la Monnaie de Paris, Asia Now fête son 10e anniversaire avec une soixantaine d’exposants présentant des artistes de toute l’Asie et de sa diaspora. Pour l’occasion, le commissaire Nicolas Bourriaud a été invité avec sa plateforme curatoriale Radicants à présenter 18 artistes explorant le thème de la cérémonie. Au programme également, des performances, de la danse et des expériences culinaires. Résultat, une édition vivante et foisonnante.
L’envoûtement de la Géorgienne Rusudan Khizanishvili
Peu connue en France, Rusudan Khizanishvili est une star dans son pays, la Géorgie, qu’elle a représenté à la Biennale de Venise en 2015. Impossible, en passant sur le stand de la galerie LJ, de ne pas se laisser happer par ses toiles aux couleurs ensorcelantes, qui envoûtent au premier regard. Celles-ci foisonnent de motifs puisés dans la culture populaire et le folklore géorgiens, à partir desquels l’artiste esquisse des récits oniriques aux frontières du transhumanisme. D’une puissance mystique rare, ils mettent en scène des chimères, des déesses, des papillons de nuit, et nous ouvrent les portes d’un monde magique et mystérieux, où le réel se mêle au sacré. Bonne nouvelle : l’artiste fera l’objet d’une expo plus copieuse à la galerie LJ, dès le 28 novembre, sur l’univers de la prestidigitation…
Sur le stand de la galerie LJ