[FR]
La galerie présente “The Great Disappearing Act”, un 2-person show qui réunit les peintures de l’artiste géorgienne Rusudan Khizanishvili (née en 1979) et les céramiques de la plasticienne française Agathe Brahami Ferron (née en 1992). The Great Disappearing Act (Le grand numéro de disparition) fait référence aux spectacles de prestidigitation de Harry Houdini à la fin du XIXe siècle lors desquels il faisait disparaître des objets, des humains, et même un éléphant. Rusudan Khizanisvhili était déjà très inspirée dans son travail par le monde du théâtre, une pratique importante en Géorgie ; elle s’est récemment intéressée à la popularité des magiciens de foires jusqu’au début du XXe siècle. C’est ainsi, sur sa proposition, que les deux artistes de notre exposition à Paris explorent les thèmes communs du monde de l’illusion, du mystère, de la performance, du spectaculaire et de la transformation.
Rusudan Khizanishvili vit et travaille à Tbilisi: elle est probablement la peintre la plus connue de Géorgie, qu’elle a représentée à la 56e Biennale de Venise en 2015. Son travail puise dans des références issues du folklore géorgien, de l’iconographie chrétienne et de l’art contemporain, explorant les thèmes de l’identité, de la mémoire culturelle et la transformation, en mettant en scène des créatures hybrides et des figures féminines dans des compositions où le mystique et l’onirique sont présents. Elle interroge la notion de métamorphose à travers des symboles mythiques, utilisant une palette de couleurs vives et des compositions théâtrales dans lesquelles ses personnages semblent osciller entre différents niveaux d’interprétation. Après l’avoir présentée sur Asia Now 2024, il s’agira de sa première exposition parisienne avec la Galerie LJ.
Agathe Brahami Ferron a récemment quitté son atelier d’Antony (92) pour s’installer sur l’île d’Oléron. Son travail, centré sur des formes organiques et anthropomorphiques, explore la métamorphose de la matière et, au-delà de la céramique, le concept de sculpture peinte. Pour sa nouvelle série inédite de céramiques conçues pour dialoguer avec les peintures de Rusudan Khizanishvili, elle a créé des sculptures qui questionnent la frontière entre le réel et l’illusion, proposant une réflexion sur la matérialité et la transformation des objets, en les plaçant à la limite de l’organique et du fantastique.
“The Great Disappearing Act” se propose d’explorer la tension entre ce qui est visible et invisible, en écho à la popularité des performances de magie et du monde forain au XIXe siècle. Les œuvres de Rusudan Khizanishvili et d’Agathe Brahami Ferron invitent le spectateur à repenser la notion de transformation, tant sur le plan visuel que conceptuel.
[ENG]
Galerie LJ presents “The Great Disappearing Act”, a two-person show featuring the paintings of Georgian artist Rusudan Khizanishvili (b. 1979) and the ceramics of French artist Agathe Brahami Ferron (b. 1992). “The Great Disappearing Act” refers to the magic shows of Harry Houdini in the late 19th century, during which he made objects, humans, and even an elephant disappear. Rusudan Khizanishvili has long drawn inspiration from the world of theater, an important practice in Georgia; she has recently become interested in the popularity of fairground magicians up until the early 20th century. Thus, at her suggestion, the two artists in our exhibition in Paris explore the common themes of illusion, mystery, performance, spectacle, and transformation.
Rusudan Khizanishvili lives and works in Tbilisi and is probably the most well-known painter in Georgia, having represented her country at the 56th Venice Biennale in 2015. Her work draws on references from Georgian folklore, Christian iconography, and contemporary art, exploring themes of identity, cultural memory, and transformation, featuring hybrid creatures and female figures in compositions where the mystical and the dreamlike are present. She interrogates the notion of metamorphosis through mythical symbols, using a vibrant color palette and theatrical compositions in which her characters seem to oscillate between different levels of interpretation. After showcasing her work at Asia Now 2024, this will be her first Parisian exhibition with Galerie LJ.
Agathe Brahami Ferron recently left her studio in Antony (92) to settle on the island of Oléron. Her work, centered on organic and anthropomorphic forms, explores the metamorphosis of materials and, beyond ceramics, the concept of painted sculpture. For this show, she has created a new series of ceramic works designed to interact with Rusudan Khizanishvili’s paintings, sculptures that question the boundary between the real and the illusion, offering a reflection on the materiality and transformation of objects, placing them at the edge of the organic and the fantastic.
“The Great Disappearing Act” aims to explore the tension between what is visible and invisible, echoing the popularity of magic performances and the fairground world in the 19th century. The works of Rusudan Khizanishvili and Agathe Brahami Ferron invite the viewer to rethink the notion of transformation, both visually and conceptually.